giovedì 5 giugno 2008

La solitude m'angoisse

Desole que je n'ai rien publie depuis quelques jours. Je suis en train d'etudier pour mes examens, j'en ai 4 dont le premier est lundi. Il me reste toujours la possibilite de le passer plus tard, j'ai pas encore decide. La matiere que j'etudie maintenant est l'histoire du vingtieme siecle, qui a ete interessant, j'ai appris quelque chose au moins. Je dois dire que ma presence au cours a ete un peu sporadique. J'ai suppose que vu que le prof ne faisait pas l'appel et qu'il y avait au moins cinquante etudiants au cours que mon absence ne serait pas remarquee. Ce semestre a ete absoluement beaucoup plus dur que celui que j'ai passe a Paris. Au moins a Paris, je ne me sentais tellement isolee. Au moins, je pouvais parler avec ma hotesse ou avec le chat, ou avec Epiphanie. Si la solitude devenait trop lourd, insupportable, je savais toujours que j'ai pu aller au bureau de Sweet Briar et retrouver des autres americans, trouver des amies (ou dans mon cas, mon amie--singuliere). Ici, non. Si je n'avais pas l'internet et la music, je crois que je serais devenue folle. J'ai hate de retourner chez moi, ou au moins de sortir de ce village de merde qui me fait chier. Je veux visiter au moins Venise avant de retouner aux Etats-Unis, j'ai l'intention de monter un gondola. Ce qui est incroyable c'est que je n'ai plus peur de faire quoi que ce soit toute seule. Juste pour arriver ici, il fallait voler de Caroline du Nord jusqu'a Frankfort, puis de Frankfort a Bologna. Puis, de l'aeroport je devais trouver mes bagages, monter l'autobus qui me portait a la station de train, payer mon billet, trouver la voie qui me convenait et le prendre. Poi, je devais descendre a l'arret correct et prendre l'autobus a Urbino. Une fois a Urbino, j'ai du me debrouiller de comment j'allais me rendre aux dortoirs. J'ai du commander un taxi. J'ai fait tout ca toute seule, je n'avais ni mes parents, ni un portable qui fonctionnait, ni le numero de qui que ce soit a Urbino. Je devais compter seulement sur moi-meme et j'y ai reussi. Puis, pour rejoindre mes parents a Florence pour les vacances de Paques, je devais repeter le proces encore une fois. Je suis fiere de moi, de ma debrouillardise. J'ai vecu seule a Paris pendant 5 mois, encore 5 mois en Italie, et je le referai en Espagne. Je suis capable. Le probleme est que je ne m'apprecie pas assez, je crois que je suis debile. Non, je suis forte, je suis plus intelligente et plus debrouillardise que beaucoup de gens de mon age. Je peux parler/ecrire assez bien le francais et l'italien. Je suis loin de les parler couramment mais je fais toujours un effort. Je crois que le proces d'apprendre bien une langue ne finit jamais, on doit s'obstiner pour toute sa vie pour le retenir, pour ne rien oublier. Donc, il y a toujours des ameliorations a faire, mais je crois qu'en cet egard la, je suis mieux que les autres americains qui s'obstinent a ne parler qu'anglais, meme quand ils voyagent a l'etranger. Je veux apprendre a parler 6 langues, ce qui n'est pas facile du tout. Mais je fais l'effort, parce que les langues m'interessent plus que rien d'autre au monde.

Parfois j'aime la solitude. En fait, je ne sais pas a quoi ressemble avoir des amis. J'ai toujours ete seule. Je me souviens de mon enfance, renfermee dans ma chambre sur l'ordinateurs, en train d'ecrire des histoires, des contes que je n'ai jamais fini. Ou je lisais, avec passion. Je me rappelle quand j'etais dans la troisieme classe que pendant les vacances d'ete j'ai lu trentre livres au moins. L'enseignant a ete tellement impressionnee qu'elle l'a raconte a tout le monde, et moi j'etait embarassee parce que je ne pensais pas que c'etait beaucoup. J'etais sur que les autres ont lu plus que moi. Plus de dix ans plus tard, non seulement ai-je perdu cette capacite d'ecrire des histoires, j'ai perdu cette passion pour la lecture. Je commence a le recuperer. A l'universite je suis tombee amoureuse de la litterature francaise au point ou, bien que je sois actuellement en Italie, la plupart des livres que j'ai achetes sont en francais. Je me sentais un peu coupable et un peu bete vu qu'il est presque impossible trouver de bons livres en italien chez moi. Mais bon. C'est comme ca, je dois avouer qu'a part Umberto Eco et peut-etre Alberto Moravia, je ne suis pas tres passionnee par la litterature italienne. Or, je lis, entre les textes que je suis cense lire pour les examens, Se questo e un uomo di Primo Levy.
Ce billet n'avait vraiment aucun but... j'avais juste besoin de penser librement. Je ne m'attends pas a aucun visitateur donc, je peux prendre des libertes ici.
Desole, pour l'absense des accents, mais ca requiert trop d'energie de les mettre. Peut-etre qu'il est plus facile que je ne le pense, mais je suis debile en informatique.

Lacey

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