mercoledì 27 agosto 2008

Je suis toujours en vie

N'ayez pas peur, je suis toujours en vie, sain et sauf. Beaucoup s'est passe depuis mon dernier billet. Je suis retournee aux Etat-Unis, mon voyage a ete interessant et c'est le moins qu'on puisse dire. Je vous raconte tout:
Bon, j'ai reussi a retrouver tous mes professeurs, heureusement la troisieme periode d'examens a ete la semaine apres celle ou j'ai ete cense partir. Donc, je suis allee chaque jour pendant les heures de l'examen pour chercher les profs, j'etais sur qu'ils y seraient parce qu'il fallait bien donner l'examen aux etudiants. Ils ont ete tous gentils, ils savaient que j'etais etrangere et que le systeme universitaire la-bas en Italie etait bien different de celui chez moi. J'ai obtenu toutes les signatures dans ce petit livret bleu et quelques jours avant de partir, je l'ai donne a la femme derriere le guichet qui s'occupe des etudiants etrangers. J'ai ete fini! Bon, j'avais toujours quelques jours avant mon depart et je les ai passe a lire, a naviger l'internet, a faire des promenades en ville. J'avais l'intention d'aller au moins visiter Venice mais je n'etais pas sure d'avoir assez de temps pour y aller et puis en retourner parce que les autobus cessent de venir vers dix heures du soir. Je n'aurai pas assez de temps pour y voyager ( avec l'autobus et puis avec le train), pourvoir visiter tout ce que je voulais sans trop me depecher et puis pouvoir prendre le train pour arriver a Pesaro a temps pour prendre le dernier autobus. Je ne voulais absoluement etre isolee a Pesaro et contrainte a payer cinquante euros pour un taxi. Donc, je n'y suis pas allee. Je trouve que ce sera mieux de visiter Venice avec quelqu'un au lieu d'y aller toute seule. Preferablement avec un petit-ami, si un jour j'en ai un. Bon, le jour de mon depart... J'ai ete cense quitter la chambre avant neuf heures du matin, mais je suis partie enver 10:30. Le jour avant, j'ai regarde les heures des arrivees et departs a la station de train et j'ai remarque qu'il y avait un etrange decalage entre les arrivees. Un train arrivait, par exemple, a 10 heures et demi et le prochain n'arrivait qu'a 5 heures du soir. Je croyais que c'etait bizarre mais je l'ai accepte tel quel. Je n'avais aucune raison de penser que le decalage a ete du a une greve ferroviaire. Je l'ai su apres avoir rendu mes cles et quand j'essayais de me deplacer avec tous mes bagages devant le dortoir pour attendre l'autobus. D'habitude, il y a un autobus qui vient chaque cinque minutes pour transporter les etudiantes des dortoirs en ville. J'avais toute intention de le prendre parce qu'avec toutes mes valises, j'aurai rompu mes bras. C'est une promenade de 15 minutes quant je n'ai rien dans les mains. Ca aurait ete du suicide si j'ai essaye de le faire toute seule comme ca. J'ai suppose que le jour sera deja assez difficile (prendre le train a Bologna, trouver un taxi pour me placer a l'hotel, et puis le jour apres, trouver un autre taxi pour aller a l'aeroport, puis changer d'avion a Londres etc....). Donc, je me tenais la devant l'immeuble avec mes valises et un jeun homme m'a passe et m'a informe que ce jour-la etait le jour de la greve. "Oggi e uno sciopero". Je ne le savais pas mais j'ai fait semblant que oui. J'ai trascine mes valises de nouveau dans le dortoir pour demander le numero d'un taxi au concierge. Je l'ai appele et cinq minutes apres il est venu me chercher. Heureusement, avant de retourner au dortoir pour rechercher mes valises, j'ai passe chez la banque pour retirer de l'argent. J'ai pas prevu que cet argent sera destine a payer un taxi a cause d'une greve imprevue mais parfois la vie est comme ca, imprevisible. Le conducteur m'a porte a Borgo Mercatale, ce qui est le parking d'autobus et j'ai remarque qu'il n'y avait pas d'autobus la-bas non plus. La greve, que j'ai erronement pense limite a l'autobus universitaire s'appliquait egalement a tous les autobus parce qu'en Italie comme en France, les compagnie de transportation sont souvent nationalisees, ce qui veut dire ce qu'il y a une greve, c'est une greve nationale, qui touchent chaque coins du pays. Personne n'en est exempte. Heureusement pour moi, mon conducteur m'a offert de me porter a Pesaro dans son taxi pour seulement 45 euros. J'ai consenti et on a continue tout droit a Pesaro.

Je continuerai l'histoire de mon depart italien dans le billet suivant!!!

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